A lire ici en 2006 les commentaires de cette affaire, on comprend l'immense
intérêt de la désinformation engagée à l'époque. Mission accomplie.
Prennez au moins le temps de lire les différents documents disponibles sur
cette affaire. Et faites vous votre prore opinion avant de vous aligner sur
l'écume laissée par les pro de la manipulation.
Avant d'en arriver à la formidable intervention salvatrice des CDVE il faut
aussi lister quelques points :
1) La direction d'AF, en concertation avec le constructeur Airbus a décidé
de participer à un vol de demo lors d'un meeting auquel assistait un public
dont la somme des patrimoines devait froler le pouilleme du prix d'un airbus
A320. Il s'agissait donc d'un enjeu econnomique majeur!!! (je blague)
2) Le pilote désigné a accepté la mission et préparé le vol sur la base de
sa formation et des conditions connues (masse, météo, etc...)
3) Les informations détaillée concernant la gestion de l'incidence maxi à
proximité du sol n'ont pas été abordées antérieurement à l'accident dans les
formations des pilotes d'A320.
4) Le pilote n'a pas anticipé la réaction des CDVE dans les conditions de
survol de la piste en particulier le temps de reprise des moteurs a travers
les CDVE.
5) Les CDVE n'ont pas laissé non plus le pilote donner l'incidence maxi
compatible avec la vitesse, la puissance et l'effet de sol lors de ce
passage. (l'incidence à été bridée à 10° au mieux au lieu de 17°)
6) Lorsque la puissance est enfin arrivé, le bilan energie de l'avion lui a
permis d'accelerer au lieu de monter. A l'incidence maxi nominale de 17 °,
et même apres le délai de reprise de puissance, l'avion passait.
7) L'avion a touché les arbres, perdant de la vitesse par impact et
ingestions moteurs et alterant son intégrité structurelle. A souligner la
décision 'administrative' d'abattre tres rapidement les arbres sur toute la
trajectoire de l'accident.
8) ......et ENFIN.........Les CDVE ont continué de maintenir une trajectoire
d'atterrisssage dans les arbres.
A l'époque, on a avancé très vite l'idée que les softs des CDVE ont analysé
la situation vitesse/altitude comme un atterrissage et non un passage bas et
on fait ce qui etait programmé à savoir faire à un bel atterrissage.
A noter que pour les besoins de l'enquete, il aurait pu être réalisé un test
vrai grandeur avec un autre A320 sur un terrain dégagé et avec tout les
enregistrements internes/externes nécessaires. Certains bruits de cockpit
disent même que cela a été fait discretemnt par au moins une compagnie
exploitant des A320 et que apres une remise plein pot à 10 m on trouve le
temps long avant que quelque chose se passe au bout des manettes de gaz.
La veritable connerie a donc été de faire cette démo et encore pire de la
faire sans répétition préalable sur un terrain dégagé.
Encore une fois, comme Joel l'a dit : il faut utiliser les machines pour le
domaine de vol auquel elles sont destinées.
Post by Christian LabordePost by Nono Le Rouje/RBCPost by SergioPost by VinManBah, le nom de Michel Asseline est maintenant bien connu, même du grand
public.
Oui, un homme libre qui vit de la taille du bois.
(joke inside)
J'ai aussi entendu parler du bûcheron le plus high-tech...
C'est aussi le seul à avoir osé tester les limites des CDVE en réel et avec
passagers. Comme déjà dit mais pas assez remarqué, tout autre avion serait parti
en décrochage asymétrique et personne n'en aurait réchappé.
Salut.
--
Christian Laborde
GTS Gestion-Technologie-Services
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